Au moins 51 militaires ont été tués, le week-end dernier, dans la même zone.
Une nouvelle attaque a visé une position de l’armée burkinabè, lundi 20 février 2023, lorsque des hommes armés ont pris pour cible une section du 11e Régiment infanterie commando (RIC), basée à Tin-Akoff, dans l’Oudalan, à la frontière avec le Mali, rapportent des sources concordantes.
Le bilan provisoire, non officiel, fait état de 19 soldats tués et une trentaine d’autres portés disparus, indique une source militaire.
La même source ajoute que des renforts composés des Forces spéciales et appuyées par l’armée de l’air ont été déployés sur le théâtre des opérations et que les ratissages sont en cours.
En 72 heures, au moins 70 soldats burkinabè ont été tués dans deux attaques dans la même zone.
Au moins 51 militaires sont tombés lorsque des hommes armés leur ont tendu une embuscade entre Oursi et Déou dans le Sahel, vendredi 17 février 2023, rapporte l’armée dans un nouveau bilan établi, lundi après-midi.
Les opérations de ratissage ont permis de neutraliser, selon l’Etat-major des armées, près de deux cent terroristes et de détruire du matériel de guerre.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le président Ibrahim Traoré salue « la vigoureuse résistance et riposte » des soldats. « La lutte est âpre, le combat parsemé d’embûches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination restent intacts jusqu’à la victoire finale », a insisté le capitaine Traoré.
En mi-janvier, il a reconnu devant des étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou que les attaques terroristes s’étaient multipliées depuis son accession au pouvoir en septembre 2022.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques des groupes jihadistes qui ont fait des milliers de victimes et entrainé le déplacement de près de deux millions de personnes.
DS/te/APA