Pour financer un avenir durable, l’organisation Greenpeace insiste sur la nécessité d’une imposition effective des ultra-riches et le soutien à une plateforme de négociations fiscales internationales sous l’égide de l’ONU.
Alors que les ministres des Finances du G20 se réunissent pour leur première rencontre de l’année, Greenpeace appelle à une fiscalité plus équitable pour financer la transition écologique et sociale. L’organisation insiste sur la nécessité d’une imposition effective des ultra-riches et le soutien à une plateforme de négociations fiscales internationales sous l’égide de l’ONU.
« Alors que le monde est aux prises avec les crises qui s’aggravent et s’imbriquent, le moment est venu de donner la priorité à une fiscalité équitable pour financer l’action sociale, environnementale et climatique dont nous avons tant besoin. Les ministres des Finances du G20 ont un rôle unique à jouer dans la défense de cet effort visant à garantir des règles fiscales mondiales équitables et démocratiques », souligne Fred Njehu, stratège politique panafricain chez Greenpeace Afrique.
L’organisation insiste sur le fait que, malgré l’absence des États-Unis, les pays du G20 doivent être à l’avant-garde d’une initiative mondiale. Même en l’absence des États-Unis, les pays du G20 doivent unir leurs efforts pour soutenir une convention fiscale des Nations Unies dirigée par l’ONU, une occasion historique de corriger un système défaillant qui profite à quelques-uns plutôt qu’à la majorité, soutient l’ONG.
Selon cette dernière, cette convention fiscale permettrait d’établir des règles fiscales inclusives et équitables pour tous les pays.
Greenpeace exhorte les dirigeants du G20 à assumer leur responsabilité face à la crise actuelle. « Dirigeants du G20, il est temps de faire preuve d’un véritable leadership en matière de réforme économique à un moment où le monde en a tant besoin », déclare Fred Njehu.
Il rappelle que la présidence sud-africaine du G20 a mis en avant l’esprit d’Ubuntu, un principe de solidarité collective essentiel pour trouver des solutions communes aux défis globaux.
Greenpeace appelle ainsi à un message fort du G20 en faveur de l’imposition des grandes fortunes et de nouvelles règles fiscales internationales sous l’ONU. « Un message fort dans les déclarations du G20 sur l’impôt sur la fortune et les nouvelles règles fiscales mondiales à l’ONU en témoigneraient parfaitement. Il est temps d’agir. Il n’y a pas de temps à perdre », estime Greenpeace.
Greenpeace rappelle que le soutien historique du G20 à la taxation des super-riches constitue une avancée majeure. L’organisation encourage les pays membres à traduire ces engagements en actions concrètes, en renforçant la coopération internationale pour une fiscalité juste et durable.
ARD/te/Sf/APA