Le gouvernement de la nation arc-en-ciel dessert la vis après avoir placé le pays en confinement strict pendant près d’un an.
C’est un bol d’air pour les Sud-Africains. Le président Cyril Ramaphosa a fait passer, hier dimanche, les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 1. Dans un discours télévisé, le chef de l’Etat a déclaré que son pays « est désormais sorti de la deuxième vague » du nouveau coronavirus.
A en croire le successeur de Jacob Zuma, « les nouvelles infections, les admissions à l’hôpital et les décès ont diminué de manière significative et continuent à régresser régulièrement ». Les chiffres attestent le recul du virus puisque « l’Afrique du Sud a enregistré, la semaine dernière, un peu moins de 10.000 nouvelles contaminations contre plus de 40.000 cas pour une seule semaine de janvier ».
Dans le cadre du niveau 1, les heures de couvre-feu passeront de minuit (heure locale) à 4 heures, soit une heure plus tard qu’au niveau 3. En outre, la vente d’alcool sera réautorisée.
Avec l’assouplissement des restrictions, les rassemblements (religieux, sociaux, politiques et culturels) sont permis mais sous réserve notamment de la limitation du nombre de participants et du respect de la distanciation physique.
Toutefois, M. Ramaphosa a mis en garde ses compatriotes contre un relâchement dans la pratique des gestes barrières : « En assouplissant les restrictions, nous ne pouvons pas baisser la garde. Les quelques restrictions restantes au niveau d’alerte 1 sont destinées à maintenir de faibles niveaux d’infection et, en particulier, à prévenir les événements de super-épandage ».
Sur toute l’étendue du territoire, a affirmé le président sud-africain, les citoyens qui n’appliquent pas les protocoles de prévention feront l’objet de sanctions. En effet, ceux qui ne portent pas de masque en public seront arrêtés ou contraints à payer une amende.
Selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, la Covid-19 a coûté la vie à près de 50.000 personnes en Afrique du Sud. Sur le continent noir, le pays de Nelson Mandela est le plus touché par la pandémie. Et au plan mondial, il occupe le 16e rang derrière l’Iran et devant l’Ukraine.
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