La réalisation de l’égalité des sexes est cruciale pour le développement du pays.
La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a averti qu’aucun des 17 objectifs de développement durable établis par les Nations unies ne saurait se réaliser si le cinquième objectif concernant l’égalité des sexes n’est pas atteint dans le pays.
Mme Pandor s’exprimait mercredi lors du discours d’ouverture du sommet annuel Forbes Africa Leading Women’s Summit 2023 à Pretoria, une occasion qui coïncidait également avec la Journée internationale de la femme désignée par les Nations unies.
Selon la ministre, il était temps que le monde se réveille pour « donner aux femmes et aux filles du monde entier les moyens de réaliser leur potentiel ».
Malgré le long chemin qui reste à parcourir, Mme Pandor a déclaré que les femmes entraient de plus en plus sur le marché du travail, qu’elles représentaient 43,8% de la main-d’œuvre et contribuaient de manière significative à l’économie.
« L’augmentation des rémunérations et l’accès à l’emploi grâce à la diminution de la discrimination fondée sur le sexe sont des facteurs qui contribuent à la prolifération des femmes sur le marché du travail », a-t-elle déclaré.
Cependant, seulement 32% des femmes occupent un poste de direction en Afrique du Sud.
En outre, elle a indiqué que davantage de femmes étaient membres de syndicats, citant à cet égard le Congrès des syndicats sud-africains, qui est dirigé par une femme, Zingiswa Losi.
Mme Pandor a déclaré qu’elle pensait que la réalisation de l’égalité des sexes dans les postes de décision – tant au sein du gouvernement que dans le secteur privé – était cruciale pour le développement du pays.
NM/jn/fss/APA