Malgré les critiques et les pressions judiciaires, l’ANC persiste à défendre sa politique, affirmant qu’elle vise à promouvoir la transformation constitutionnelle.
À l’approche des élections générales en Afrique du Sud, prévues pour le 29 mai, la tension monte autour du Congrès National Africain (ANC), au pouvoir. L’opposition critique vivement sa politique de déploiement des cadres, la qualifiant de moyen de contrôle de l’État.
Après un long procès lancé en 2020, la Cour constitutionnelle a finalement ordonné à l’ANC de remettre ses documents sur le « déploiement des cadres » à l’Alliance démocratique (DA), principale formation d’opposition. Cette décision fait suite aux accusations selon lesquelles l’ANC placerait ses fidèles aux postes clés plutôt que sur la base du mérite.
Bien que la Haute Cour de Pretoria ait déclaré que cette politique n’était pas illégale, de nombreux observateurs estiment qu’elle est au cœur de la capture de l’État, comme l’a souligné la Commission d’enquête sur la corruption durant le mandat de l’ex-Président Jacob Zuma.
Malgré les critiques et les pressions judiciaires, l’ANC persiste à défendre sa politique, affirmant qu’elle vise à promouvoir la transformation constitutionnelle.
Cependant, certains craignent que les documents révélés ne ternissent l’image du parti et de son président, Cyril Ramaphosa, juste avant des élections cruciales pour l’avenir du pays.
Dans ce contexte, l’ANC semble être sur la défensive, alors que Ramaphosa, initialement perçu comme un réformateur, risque de voir son image affaiblie.
AC/APA