La sortie d’un opposant qui dit « être debout pour une victoire démocratique » à la présidentielle de 2021, la situation sous contrôle au Gabon après une tentative de coup d’Etat, l’interrogation pesant sur l’issue des grosses têtes accusées de corruption et le décompte du HCR fixant le nombre de réfugiés de la RDC à seize mille au Congo sont les sujets les plus en vue dans la presse congolaise parcourue mardi par APA.
Le journal Sel-piment fait écho des propos de Guy Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, qui se dit aujourd’hui « debout pour une victoire démocratique en 2021 ». L’opposant a fait cette annonce le 5 janvier dernier à Brazzaville, précise le journal.
Mais est-ce que « « l’élection présidentielle de 2021 ne serait pas une revanche de Parfait Kolélas sur Denis Sassou N’Guesso après avoir perdu celle de 2016 alors qu’il était se disait le véritable vainqueur ? », s’est ainsi interrogé le journal Epanza Makita.
Sur la tentative de coup d’Etat au Gabon d’hier lundi, Les dépêches de Brazzaville et La semaine africaine renseignent que la « situation est sous contrôle du gouvernement », et souligne que la communauté internationale appelle au strict respect de la Constitution après avoir condamné cette tentative de coup d’Etat.
Sur lutte contre la corruption, Sel-piment et Epanza Makita notent que « les gros poissons accusés de détournement de fonds publics vont être capturés cette » même si les deux journaux ignorent encore « où aller les pêcher ». Toutefois, le président de la République a fait savoir lors de son message à la nation sa volonté de traquer tous les corrompus.
Sur le volet humanitaire, le HCR dénombre seize mille réfugiés de la RDC à Makotipoko, un district du Congo frontalier à la RDC, rapporte le quotidien Les dépêches de Brazzaville. « dans un communiqué publié depuis son siège à Genève,en Suisse, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), estime à seize mille le nombre des réfugiés de la RDC installés au Congo(…) où ils sont arrivés en masse à la suite des violences interethniques entre les Banunu et Batende à Yumbi,dans la provenance du Maï –Ndombe », a noté le journal.
LCM/odl/te/APA