Le Plan Maroc Vert (PMV), adopté en 2008 avec pour objectif de faire de l’agriculture un des moteurs de croissance de l’économie marocaine dans les quinze prochaines années, présente à ce stade des « résultats très parlants en termes d’investissement, de création d’emplois, d’impact environnemental, de structuration de la filière », a confié mercredi à APA Abderahim Benyassine, directeur de l’Agrégation et du Partenariat de l’Agence de développement agricole (ADA) du Maroc.
« On a pu atteindre les objectifs en termes de mobilisation de l’investissement de nos secteurs agricoles, à savoir à peu près 10 milliards de dirhams par an pour le secteur agricole en financement public ou privé », a soutenu le directeur de l’ADA, une structure qui pilote les projets du PMV dans la communication des offres d’investissement dans le secteur agricole marocain.
Le PMV repose sur dix fondements, lesquels veulent faire de l’agriculture le principal levier de croissance sur les 10 et 15 prochaines années et adopter l’agrégation comme modèle d’organisation de l’agriculture, entre autres.
Ainsi au-delà de l’offre d’investissement, le PMV a atteint son objectif grâce au « climat d’affaires qu’on a pu mettre en place, et à travers des incitations très encourageantes pour l’investissement, le Fonds de développement agricole, l’assurance agricole, la mobilisation du foncier, l’organisation des producteurs », a poursuivi Abderahim Benyassine, interrogé par APA en marge de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), organisée du 16 au 21 avril à Meknès, au nord du Maroc.
Par ailleurs, a souligné le directeur de l’Agrégation et du Partenariat à l’ADA, les défis aujourd’hui se situent dans « la consolidation des acquis qu’on a pu avoir au niveau du Plan Maroc Vert ».
Et les relever passe par « la mobilisation d’autres types de fonciers agricoles au profit de l’investissement agricole, et à travers la pérennisation des projets qu’on annonçait dans le cadre du PMV ainsi que l’accompagnement des investissements qu’on a mis en place », a indiqué M. Benyassine.
Et cela voudra répondre en partie, selon lui, à l’objectif déjà « tracé » par le roi Mohammed VI pour la deuxième phase de ce grand plan : c’est-à-dire « comment émerger une classe moyenne au niveau du monde rural ».
« Et tout cela va corroborer à atteindre ces objectifs à travers le renforcement surtout du rôle des jeunes dans le secteur agricole », a conclu le directeur de l’Agrégation et du Partenariat de l’Agence de développement agricole (ADA) du Maroc.
ODL/te/APA