L’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace) a, par voie de communiqué parvenu jeudi à APA, encouragé les États à promouvoir une dynamique régionale étendue à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), dans laquelle sera engagée une démarche visant l’instauration d’une monnaie commune adaptée aux exigences d’une intégration économique réussie.
À l’instar de l’initiative prise ou sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en vue de la création d’une monnaie commune en son sein, laquelle traduit la volonté politique de mise en place de conditions optimales pour l’avènement d’un marché sous-régional dynamique et viable, l’institution se félicite de ce que le FCfa d’Afrique centrale, XAF, répond aux attentes de stabilité et de lutte contre l’inflation dans un environnement difficile.
L’Unipace, qui a tenu une assemblée générale extraordinaire mardi dans la métropole économique camerounaise, Douala, a ainsi donné mandat à son président, Célestin Tawamba, en vue d’assurer pour son compte le suivi de ses différentes préconisations auprès des autorités compétentes de la Ceeac qui a pour membres l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.
Les patronats de la sous-région ont par ailleurs relevé, avec intérêt, les efforts de redressement économique engagés par leurs États dans le cadre du programme de réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), mis en place avec le Fonds monétaire international (FMl) dès juillet 2016, autour des politiques budgétaires, monétaires, du système financier, des réformes structurelles, de l’intégration régionale et de la coopération internationale.
S’agissant de la crise des devises, l’Unipace se félicite des mesures d’assouplissement prises par la Banque centrale (Beac) dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle règlementation des changes. Leur implémentation, au niveau du secteur non pétrolier, se traduit néanmoins par des évolutions contrastées avec des améliorations perceptibles et encourageantes dans l’exécution des transferts au Cameroun et au Gabon, mais aussi le peu de progrès constatés au Congo, au Tchad et en Centrafrique, certaines dispositions de la réglementation des changes ne tenant en outre pas compte des spécificités des opérations des secteurs pétrolier et minier.
FCEB/cd/APA