À l’occasion du mois international des Droits de la femme, focus sur celles qui font briller le sport en Afrique. Parmi elles, Desiree Ellis, icône du football sud-africain, se démarque par un palmarès impressionnant et un engagement indéfectible en faveur du développement du football féminin sur le continent.
Ancienne capitaine de Banyana Banyana et sélectionneuse à succès, Désirée Ellis a été sacrée quatre fois « Entraîneure de l’année » aux CAF Awards. Elle a mené l’Afrique du Sud à son premier sacre en Coupe d’Afrique des nations féminine de la CAF et à deux qualifications pour la Coupe du monde féminine de la FIFA. Son travail remarquable a aussi contribué à la victoire de son équipe en COSAFA à quatre reprises.
Désormais, une nouvelle reconnaissance s’ajoute à son impressionnant palmarès : le titre honorifique de « Dr Desiree Ellis », décerné par une université sud-africaine le 25 avril dernier. « Je me sens bénie et reconnaissante pour cette opportunité », confie-t-elle à CAFOnline.
Le défi du développement africain
Dans le cadre du mois international des Droits de la femme, Ellis revient sur l’évolution du football féminin africain. Si les progrès sont indéniables, notamment avec la présence accrue de joueuses africaines dans les grands clubs européens, elle met en garde contre l’écart qui se creuse avec l’Europe. « Ils ont une Ligue des nations, des matches réguliers, alors que nous devons encore trouver nos adversaires. »
Cependant, elle se réjouit des initiatives de la CAF, comme les tournois U-17, U-20 et la Ligue des champions féminine, qui renforcent les compétitions sur le continent. Avec son engagement sans faille, Ellis espère voir l’Afrique franchir un nouveau cap : « Nos talents existent, mais il faut plus de soutien pour rivaliser au plus haut niveau. »
SS/ac/Sf/APA