Le ministre égyptien du Logement, Sherif El-Sherbiny, a réaffirmé l’engagement de son département à développer le secteur immobilier afin de stimuler la croissance économique et de répondre à la demande croissante en logements.
L’Égypte affiche une volonté politique claire de faire du secteur immobilier un pilier de sa transformation économique.
En associant développement urbain, innovation et attractivité internationale, Le Caire cherche à consolider un écosystème immobilier durable et compétitif dans un contexte régional marqué par une concurrence croissante.
S’exprimant lors d’un événement organisé par l’Association des hommes d’affaires égyptiens, il a souligné que ce secteur constitue un moteur stratégique de l’économie nationale.
Dans ce sens, la stratégie du ministère comprend la levée des obstacles à la création de fonds immobiliers, la formation de portefeuilles conjoints avec des pays comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ainsi que l’attraction d’investissements étrangers.
Les fonds immobiliers sont décrits comme des instruments financiers offrant à la fois diversification et liquidité, tout en générant des rendements solides.
Par ailleurs, le ministre a mis en avant le rôle central de l’immobilier dans la Vision 2030 de l’Égypte, avec des projets structurants comme la Nouvelle Capitale administrative et les programmes de logement social.
Il a indiqué que la demande annuelle en logements est estimée à 2 millions d’unités, alimentée par la croissance démographique et l’expansion urbaine.
La demande pour les biens commerciaux, administratifs et touristiques est également en hausse, notamment sur la côte nord et à Alamein.
C’est ce que confirme également l’intérêt croissant des Égyptiens résidant à l’étranger et des citoyens du Golfe, qui représentent environ un tiers des ventes immobilières récentes.
Cette dynamique est renforcée par les grands chantiers d’infrastructure et la construction de villes intelligentes qui améliorent l’attractivité du marché.
SL/ac/Sf/APA