L’armée sud-africaine a finalisé le rapatriement de ses soldats blessés en RDC après de violents affrontements avec le M23, marquant une nouvelle étape dans la mission de la SADC face à l’escalade du conflit.
Les Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) ont annoncé mercredi avoir rapatrié tous leurs soldats blessés lors des affrontements avec les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le dernier groupe de blessés est rentré en Afrique du Sud et a été classé en trois niveaux de soins : critiques, non critiques et nécessitant un soutien psychologique et social, selon un communiqué de la SANDF. L’armée a souligné son engagement envers le bien-être de ses soldats et appelé au respect de leur vie privée durant leur convalescence.
Elle n’a cependant pas précisé le nombre total de militaires évacués. Ce rapatriement suit celui des soldats les plus gravement touchés plus tôt dans la semaine.
L’opération intervient après de violents combats ayant coûté la vie à 14 soldats sud-africains, dont les dépouilles ont été rapatriées le 13 février.
L’Afrique du Sud a déployé des troupes en RDC dans le cadre de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour soutenir le gouvernement congolais contre le M23, qui a pris le contrôle de Goma le 27 janvier. L’intensification des combats accentue les inquiétudes sur la sécurité des forces sud-africaines et la stabilité régionale, alors que les efforts diplomatiques se poursuivent.
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