Le gouvernement ivoirien annonce l’ouverture de quatre nouveaux postes de péage, tandis que divers sujets touchent l’actualité économique, politique et sanitaire d’Afrique de l’ouest, allant des démarches de Tidjane Thiam pour la nationalité ivoirienne à l’exode des médecins sénégalais.
En Côte d’Ivoire, Fraternité Matin annonce l’ouverture de quatre nouveaux postes de péage. Dans un communiqué publié ce lundi 10 février 2025, le gouvernement précise qu’il s’agit du poste de péage de Katiola sur l’axe Bouaké-Katiola, de celui d’Ebouassué sur l’axe Abengourou-Bondoukou, ainsi que des postes de péage de Lakota et d’Eticoon-Tollakro sur l’axe N’Douci-Divo-Gagnoa. Dans un autre chapitre, Jeune Afrique rapporte que Tidjane Thiam sera bientôt « libéré » de sa nationalité française. À neuf mois des élections présidentielles ivoiriennes, le président du PDCI a annoncé avoir entamé les démarches administratives pour devenir exclusivement ivoirien, condition sine qua non pour être éligible en octobre prochain, souligne le journal.
Financial Afrik revient sur l’impact de l’arrêt des financements de l’USAID décidé par le président américain Donald Trump. « Le Nigéria, la Tanzanie et l’Ouganda seront les plus touchés par le retrait de l’aide étrangère principale des États-Unis via l’agence de développement américain », indique le site d’information, notant qu’en 2023 le Nigeria a reçu 368 millions de dollars, suivi de la Tanzanie avec 337 millions.
Au Mali, L’Essor rapporte l’instauration de nouvelles taxes par le gouvernement de transition dans le cadre d’une « contribution citoyenne ». Trois textes adoptés concernent la taxe sur l’accès au réseau de télécommunications payée par les opérateurs, la taxe sur les boissons alcoolisées, et la contribution sur les recharges et les transactions de mobile money. Le gouvernement de transition justifie ces mesures par le besoin de stabiliser l’économie, d’optimiser la gestion des ressources et de moderniser les infrastructures publiques.
Au Sénégal, Le Soleil met en question la capacité du système de santé à faire face aux épidémies et aux menaces futures, après avoir été secoué par « Ebola, Covid-19 et la fièvre hémorragique Crimée-Congo ». Des médecins analysent si le système sanitaire sénégalais est prêt à gérer une nouvelle crise.
Enfin, EnQuête relève une autre difficulté : l’exode des soignants. En raison de « conditions de travail difficiles, de salaires dérisoires et du manque d’infrastructures », de nombreux médecins sénégalais préfèrent démissionner pour travailler à l’étranger, avec la France en tête des destinations grâce à un recrutement bien organisé.
ODL/Sf/ac/APA