Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le décaissement immédiat d’environ 248 millions de dollars en faveur de l’Éthiopie. Cette aide vise à soutenir la balance des paiements du pays d’Afrique de l’Est.
Le financement de 248 millions de dollars approuvé en faveur de l’Ethiopie fait suite à la deuxième revue par le FMI de l’accord de facilité élargie de crédit (FEC) de 48 mois conclu avec l’Éthiopie, selon un communiqué publié vendredi.
L’accord de FEC, d’un montant total d’environ 3,4 milliards de dollars, a été approuvé fin juillet dernier. Avec ce nouveau décaissement, le total des fonds déboursés dans le cadre de cet accord atteint environ 1,611 milliard de dollars.
Ce programme de financement sur quatre ans vise à soutenir le programme de réformes économiques de l’Éthiopie, qui vise à corriger les déséquilibres macroéconomiques, à restaurer la viabilité de la dette extérieure et à jeter les bases d’une croissance plus forte, inclusive et tirée par le secteur privé.
Le FMI note que le fonctionnement du marché des changes éthiopien s’est amélioré grâce aux mesures politiques prises par le gouvernement. Des progrès prometteurs ont été réalisés dans l’augmentation des recettes fiscales, le renforcement des entreprises publiques et la consolidation de la stabilité financière. La modernisation du cadre de politique monétaire du pays progresse également.
Le FMI souligne toutefois la nécessité pour les autorités éthiopiennes de poursuivre leurs efforts visant à restaurer la viabilité de la dette, étendre les filets de sécurité sociale et atténuer l’impact des réformes sur les populations vulnérables.
« Il est essentiel de continuer à limiter les interventions de la Banque nationale d’Éthiopie sur le marché des changes et de prendre des mesures supplémentaires pour soutenir le développement de ce marché afin d’améliorer son efficacité et son approfondissement. Des politiques macroéconomiques prudentes, notamment le maintien d’une politique monétaire restrictive et la suppression du financement monétaire des déficits publics, sont essentielles pour réduire les déséquilibres et garantir la stabilité macroéconomique », ajoute le communiqué.
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