80 ans après le massacre de Thiaroye, la France reconnaît cet épisode tragique de son histoire coloniale, qualifié de « massacre » par le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye. À la veille des commémorations prévues le 1ᵉʳ décembre, cette reconnaissance ouvre la voie à un travail de vérité et de réconciliation mémorielle. L’historienne Armelle Mabon appelle à des réparations et à l’ouverture complète des archives pour honorer la mémoire des tirailleurs sénégalais tombés en réclamant leurs droits.
FNL/AOS/SMT