Tout en apportant un démenti à des allégations de restrictions à la frontière avec le Mali, la Direction générale de la Police nationale du Sénégal a publié un communiqué faisant le point sur les mesures d’entrée appliquées aux ressortissants de ce pays de la Cédéao.
Les autorités sénégalaises ont démenti les informations circulant sur les réseaux sociaux concernant des restrictions à la frontière sénégalo-malienne. Dans un communiqué de la Direction générale de la police nationale transmis à APA, elles ont affirmé que ces rumeurs sont « dénuées de tout fondement ».
Le communiqué précise qu’aucune mesure de restriction ou de fermeture des frontières n’a été prise à ce jour par les autorités compétentes. La Police nationale souligne qu’elle veille à l’application stricte des textes régissant la circulation des personnes, en conformité avec le protocole de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Elle rappelle également que l’usage de la carte d’identité biométrique Cédéao demeure obligatoire pour la mobilité au sein de l’espace communautaire.
Tout en réaffirmant son engagement en faveur de l’intégration régionale et des traditions d’hospitalité, le Sénégal continue de faire preuve de souplesse dans les modalités d’entrée sur son territoire pour les ressortissants des pays de la sous-région, notamment ceux des États frontaliers.
Bien qu’ayant été annoncé par le Mali, le Burkina et le Niger, en janvier 2024, le retrait « sans délai » de la Cédéao de ces trois pays qui ont créé la Confédération des États du Sahel (AES) n’est pas encore effectif. Conformément au Traité révisé de la Cédéao, un délai d’un an est nécessaire pour que le retrait devienne officiellement applicable.
AC/Sf/APA