généralement modérées et inégales », en projetant un taux de croissance de 3,8% pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.
La dernière prévision de croissance, en baisse par rapport aux 3,8% prévus en avril, devrait afficher un modeste rebond l’année prochaine à 4,2%.
« Ce rythme n’est pas suffisant pour réduire de manière significative la pauvreté ou pour regagner le terrain perdu ces dernières années, sans parler de relever les défis de développement importants à venir », a déclaré Abebe Sélassié, directeur du département Afrique du FMI.
« On est également loin des taux de croissance de 6 à 7% dont la région bénéficiait il y a environ dix ans », a ajouté M. Sélassié.
La croissance moyenne masque également des différences considérables entre les pays de la région.
Par exemple, M. Selassie a mentionné que 9 des 20 économies à la croissance la plus rapide au monde se trouvent en Afrique subsaharienne.
« Ceux qui ont des structures économiques plus diversifiées sont ceux qui s’en sortent le mieux », a poursuivi M. Sélassié.
L’inflation globale pondérée par le Pib régional devrait baisser de 18,1% en 2024 à 12,3% en 2025.
« L’inflation continue de baisser et les déficits budgétaires ont commencé à se réduire, revenant aux niveaux d’avant la crise », a indiqué M. Sélassié.
« Les ratios dette/Pib se stabilisent également, bien qu’à un niveau élevé, ce qui est un signe positif pour la santé économique de la région », dit-il. Cependant, des défis persistent.
L’inflation est toujours à deux chiffres dans près d’un tiers des pays, tandis que la dette publique élevée et la hausse des coûts du service de la dette évincent les ressources pour les dépenses de développement.
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