Tout est prêt pour les élections générales qui se tiendront mercredi au Mozambique, ce vaste pays situé sur la côte sud-est de l’Afrique.
Plus de 17 millions d’électeurs mozambicains inscrits devraient voter pour choisir un nouveau président, des parlementaires et des gouverneurs de province.
Le président sortant, Filipe Nyusi, du Front de libération du Mozambique (Frelimo), n’est pas éligible après deux mandats.
La course à la présidence s’annonce comme un combat à quatre entre le jeune candidat du Frelimo, Daniel Chapo, le principal leader de l’opposition, Ossufo Momade, de la Résistance nationale mozambicaine (Renamo), le président du Mouvement démocratique mozambicain (MDM), Lutero Simango, et le candidat indépendant, Venancio Mondlane.
La campagne électorale s’est achevée dimanche, les candidats à la présidence ont tous promis de créer des emplois en transformant l’économie, d’améliorer les infrastructures du pays et de mettre fin au terrorisme dans la province de Cabo Delgado.
Au total, 36 partis politiques se sont inscrits pour participer aux élections des membres de la Chambre d’assemblée, qui compte 250 membres, et des députés des assemblées provinciales.
Des élections sont également prévues dans neuf autres pays, dont sept en Afrique et deux en Europe.
Les Mozambicains d’Afrique du Sud, d’Eswatini, du Kenya, du Malawi, de Tanzanie, de Zambie et du Zimbabwe pourront voter dans les bureaux de vote installés dans ces pays mercredi, tout comme ceux d’Allemagne et du Portugal.
Le Frelimo, parti au pouvoir, devrait remporter les élections face à une opposition fragmentée.
Le parti a remporté toutes les élections organisées dans le pays depuis l’indépendance en 1975.
Lors des dernières élections, le Frelimo a obtenu une majorité des deux tiers en remportant 184 sièges, suivi de la Renamo avec 60 sièges et du MDM qui en a obtenu six.
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