Cette cohorte, la première du Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (CITA), composée de 45% de femmes, a entamé ce vendredi 15 septembre 2023 à Yamoussoukro, sa formation sur les techniques et technologies de transformation de la noix de cajou.
Selon Krishanu Chakravarty, chef de projet, Techno Serve Prosper Cashew, cette formation vise à apporter une réponse aux besoins en main d’œuvre qualifiée dans l’industrie de la transformation de la noix de cajou.
Pour lui, cette initiative, la première du genre en Afrique de l’Ouest, permettra de créer de nouveaux emplois pour les jeunes et surtout aux femmes d’accéder à des postes de responsabilité dans le domaine de la transformation de la noix de cajou.
La Côte d’Ivoire ambitionne, à l’horizon 2030, de transformer 50% de sa production nationale de noix de cajou avec des produits plus compétitifs sur le marché international. Avec l’implantation d’unités industrielles, le pays a « déjà atteint, à ce jour, plus de 25% de transformation de noix ».
Brahima Diagola, responsable financier, a au nom du directeur général du CITA, fait savoir que l’un des principaux objectifs de ce projet est de lutter contre la disparité entre les sexes dans les postes de direction intermédiaire et supérieure dans l’industrie de la transformation de la noix de cajou.
Ces étudiants, dira-t-il, seront les futurs leaders de l’industrie de transformation de la noix de cajou. La noix de cajou est une culture essentielle pour la Côte d’Ivoire avec une contribution à hauteur de plus de 9% au Produit intérieur brut (PIB) du pays.
Pour sa part, Soumahoro Bangali, directeur général du CITA, représentant le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Adama Coulibaly, a salué les partenaires pour la confiance placée au conseil, organe de régulation, à travers celle accordée au CITA.
Avec l’équipe de l’ONG Techno Serve, il a assuré que ce partenariat contribuera au développement du secteur dans l’objectif de faire développer, par ailleurs, une industrie de production d’équipements de transformation du cajou Made in Côte d’Ivoire.
La directrice régionale de l’Agence emploi jeunes de Yamoussoukro, Gertrude Agoua, qui a mis les étudiants à disposition pour cette formation, leur a prodigué de sages conseils comme leur marraine, Mme Massogbè Touré.
Le projet Techno Serve Prosper Cashew financé par le Département américain de l’agriculture (USDA) a pour but de répondre aux besoins d’une industrie de transformation de la noix de cajou en pleine croissance dans le pays.
De 350.000 tonnes en 2010 à plus de 1.040.000 tonnes produites en 2021, l’anacarde est devenue le deuxième produit agricole d’exportation de la Côte d’Ivoire. La filière anacarde est un véritable levier de développement économique et social avec une contribution de plus de 9% au PIB en 2022
AP/APA