Cet incident intervient quelques jours après celui de Bourem, dans la région de Gao.
La localité de Léré, située à 200 km au sud-ouest de Tombouctou, près de la frontière mauritanienne, a été le théâtre de violents affrontements, ce dimanche 17 septembre entre des militaires maliens et des éléments de la rébellion.
Bien qu’aucun bilan ne soit encore disponible, ces derniers affirment avoir « pris le contrôle de la ville » alors que l’armée s’est contentée d’informer de la survenue de cette attaque.
La rébellion qui affirme contrôler la localité a même diffusé des images des affrontements avec l’armée. Des militaires faits prisonniers ont même été montrés sur les images. Cela, en plus d’un incendie que des combattants de la rébellion décrivent comme un avion de combat qui aurait été abattu.
De son côté, fidèle à sa ligne depuis le début de ces affrontements, l’armée ne reconnaît toujours pas être opposé à la rébellion et évoque plutôt des « groupes armés terroristes » (GAT).
Après avoir fait état de cette attaque à Léré sur sa page Facebook, l’armée a indiqué avoir riposté tout en appelant « les populations à rester sereines et éviter tout mouvement près des emprises ».
Mardi 12 septembre dernier à Bourem, dans la région de Gao, elle avait pu reprendre le contrôle de la ville quelques heures après l’avoir perdue au profit de la rébellion qui, plus tard, a diffusé les images d’un homme présenté comme un officier de l’armée malienne capturé.
Il affirmait dans l’enregistrement être détenu avec d’autres compagnons d’arme dont le nombre n’a pas été révélé.
MD/ac/APA