La décision a été prise à la faveur du Conseil des ministres tenue, le mercredi 13 septembre dernier.
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a décidé de surseoir aux festivités marquant le 63e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance.
Cela fait suite aux attaques meurtrières intervenues ces derniers temps dont celle ayant visé le bateau « Tombouctou », les camps militaires de Bamba, Gao et Bourem, survenues respectivement les 7, 8 et 12 septembre dernier. A cet effet, la commémoration de l’indépendance du pays sera célébrée dans la sobriété.
Le président de la Transition a instruit au Gouvernement d’orienter les ressources financières prévues pour lesdites activités à l’assistance aux victimes des actes terroristes et au soutien des populations endeuillées.
Lors du Conseil des ministres du 6 septembre dernier, il avait été décidé de célébrer en grandes pompes les festivités du 22 septembre 2023 contrairement aux années précédentes où cette célébration avait connu une hibernation en raison de la crise multidimensionnelle que le pays traverse.
La décision de donner à cette célébration un éclat particulier cette année s’inscrivait en droite ligne avec l’avènement de la IVème République, consacrée par la Constitution du 22 juillet 2023 ainsi que « la montée en puissance de l’armée ». Parmi les activités retenues cette année figuraient la réaffirmation de la souveraineté du Mali en perpétuant les efforts des pères de l’indépendance, de la fibre patriotique et le renforcement du vivre ensemble, de la paix et de la cohésion sociale.
Cependant, toutes ces activités ont été annulées en raison de la situation que le pays traverse en ce moment marquée par une recrudescence des violences armées notamment la résurgence de la rébellion en plus du terrorisme qui bat déjà son plein.
MD/ac/APA