La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la situation du secteur touristique et les gardiens de voiture sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Opinion+ écrit que presque trois ans après l’intervention « propre » des Forces Armées Royales pour le nettoyage du passage frontalier d’El Guerguerat le 13 novembre 2020 et l’historique reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, le Royaume poursuit sa lancée diplomatique, comme en témoignent les récentes positions de plusieurs grandes puissances sur la question du Sahara, telles que l’Espagne, l’Allemagne et dernièrement Israël, qui, à son tour, est venu apporter sa pierre à l’édifice.
Toutefois, au moment où le Maroc avance à pas de géant sur sa voie bien tracée, les séparatistes du Polisario “tombent aux oubliettes avec leur cause artificielle, fondée sur un narratif mensonger sous l’égide des généraux algériens”, relève le quotidien.
Aujourd’hui, en avançant que tout le territoire du Sahara est désormais une “zone de guerre”, les séparatistes tentent vainement d’attirer l’attention de la communauté internationale et l’opinion publique, au moment où tous les yeux sont rivés vers l’Afrique, du fait de la situation au Niger, note-t-il.
La réalité c’est que le front séparatiste se trouve aujourd’hui “dos au mur” et que même l’Union Africaine, qui lui servait auparavant de bouclier, ne lui est plus garantie, alors qu’une trentaine de membres ont d’ores et déjà exprimé leur volonté de virer les séparatistes, ajoute-t-il.
Abordant la situation du secteur touristique, +Les Inspirations éco+ écrit que nos destinations touristiques ont du succès, mais que la médaille de ce succès a bel et bien un revers: celui de l’encombrement des principaux sites, rendant la détente “quasi impossible”.
Dans le nord du pays, les artères explosent, les nuisances sonores plombent l’ambiance des belles soirées d’été et les restaurateurs et hôteliers sont dépassés, sans parler de la circulation qui nécessite, à chaque passage piéton, la mobilisation d’un agent ou deux pour fluidifier les flux de véhicules et de piétons, relève le journal.
Certes, cette explosion est du pain béni pour les loueurs d’appartements opérant dans l’informel et une aubaine pour les gardiens de parkings improvisés, commerçants et autres.
Mais, les “rouages” de la roue économique, qui tourne à fond, “mériteraient d’être mieux réglés pour un tourisme ordonné et équitable, dont les fruits seraient récoltés par une plus large palette de destinations nationales”, soutient-il.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur les gardiens de voiture, dont le désordre qu’ils créent est vigoureusement dénoncé par les automobilistes, écrit que pendant plusieurs années, les faux gardiens étaient tolérés, dans une logique de solidarité sociale, mais qu’aujourd’hui, “ils imposent leur loi” et que les citoyens se trouvent désarmés face à leur “toute- puissance”.
Cette “hégémonie” profite des lacunes de la réglementation et de la léthargie des autorités, déplore la publication.
Au moment où l’Etat ambitionne de relancer le tourisme, notamment local, l’accès aux plages, surtout les plus fréquentées, est “pris d’assaut par des individus, munis de sifflets et de gilets jaunes”, qui “n’hésitent pas à installer des barrières illégales, exigeant un droit de passage”, relève-t-il.
“L’Etat doit sévir contre les dérapages des gilets jaunes pour rétablir l’ordre”, plaide-t-il, appelant à mettre en place un nouveau cadre juridique, plus clair, répondant à la fois au souci de la régulation des stationnements et de la préservation de l’attractivité des territoires.
HA/APA