Depuis près d’une dizaine d’années, le Burkina lutte contre des groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l’Etat islamique.
À Ouagadougou, l’armée a rapporté, jeudi, le crash d’un de ses drones de combat, à la suite d’une « panne technique ».
« Un drone de combat appartenant à l’Armée de l’Air burkinabè, a subi une panne technique en vol alors qu’il revenait sur base après une mission de reconnaissance offensive le mercredi 21 juin 2023 », peut-on lire dans le communiqué.
L’incident, qui a entrainé le crash de l’aéronef, n’a causé aucune victime au sol, précise l’Etat-major général des armées.
« Les équipes techniques, appuyées d’unités terrestres, ont été mobilisées pour récupérer les restes de l’appareil », ajoute l’Etat-major.
Toutefois, l’armée annonce « l’ouverture d’une enquête interne (…) à des fins de retour d’expérience ».
« Les versions fantaisistes imaginées par certains individus sur les réseaux sociaux et illustrées par de grossiers montages photos ne sont que pure fiction », s’indigne l’armée burkinabè.
Plus tôt mercredi, le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Abdoul Karim Lamizana, informait qu’ « un drône de l’armée survolera la ville de Tenkodogo (province du Boulgour) ce jour 21 juin 2023 ». Tenkodogo est située à 184 kilomètres, au Sud-est de Ouagadougou.
« Au cas où il descendait, il invite la population à ne pas s’approcher, à ne pas paniquer », avait indiqué le gouverneur.
Dans le cadre de la lutte antiterroriste, Ouagadougou a acquis des drones de combat Bayraktar TB2 auprès du constructeur turc Baykar. Ces engins plus accessibles en termes de prix sont également présents dans le vecteur aérien de plusieurs pays ouest-africains confrontés à une insurrection jihadiste.
SD/ac/APA