L’Afrique du Sud souhaiterait que l’Organisation des Nations Unies (ONU) élise la première femme Secrétaire générale en 75 ans d’histoire, a appris APA jeudi.
La recommandation a été faite par la délégation parlementaire sud-africaine au Comité permanent des affaires de l’ONU lors de la 146e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) qui se réunit actuellement à Bahreïn.
Cedric Frolick, président des commissions, du contrôle et des TIC à l’Assemblée nationale sud-africaine, qui dirige la délégation, a déclaré qu’en dépit de l’engagement des Nations unies en faveur des droits des femmes, la transformation effective était lente.
« L’Assemblée générale des Nations unies a été la première à promouvoir les droits des femmes en tant que droits de l’homme depuis 1948 en adoptant la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui reconnaît que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », a-t-il déclaré.
Mais « quelque 75 ans après l’adoption de ce document historique, seules quatre femmes ont été élues à la présidence de l’Assemblée générale des Nations Unies et le ratio hommes-femmes pour le poste de Secrétaire général est de neuf à zéro », a déclaré M. Frolick.
Et d’ajouter : « En septembre 2022, lorsque la réunion de haut niveau des dirigeants mondiaux s’est achevée, parmi les 190 orateurs, il n’y avait que 23 femmes ».
M. Frolick a également déclaré à la commission de l’UIP que la parité hommes-femmes était impérative dans les postes de direction.
La recherche a prouvé que la majorité des pays dirigés par des femmes font la différence au niveau national, car ils se concentrent sur les lois et les politiques qui favorisent l’équité entre les sexes et « obtiennent de bien meilleurs résultats en termes d’Objectifs de développement durable », a-t-il déclaré.
NM/jn/lb/te/APA