Les autorités locales tchadiennes ont présenté cinq individus appréhendés pour braconnage, identifiés comme des ressortissants étrangers. L’opération anti-braconnage lancée par le ministère de l’Environnement se poursuit dans l’Est du Tchad.
Lors d’une cérémonie à Amdjarass, capitale de la province de l’Ennedi Est au Tchad, les autorités ont révélé que cinq personnes ont été interpellées en possession de carcasses de gazelles et d’armes de guerre, et que plusieurs véhicules ont été saisis. Les véhicules étaient immatriculés en Libye. Selon les autorités, les suspects sont des étrangers et ont été remis aux autorités judiciaires pour être jugés conformément à la loi.
Le Général Bokhit Ali Diar, Directeur général de la Garde forestière et faunique, a lancé un appel à la collaboration de la population avec les agents de la Garde faunique afin d’identifier et d’arrêter les auteurs de la destruction de l’environnement. Sur sa page Facebook, le ministère de l’Environnement a réaffirmé sa détermination à lutter contre ceux qui nuisent à la faune et à la flore.
Cette opération, lancée fin janvier 2025, fait suite à l’augmentation des actes de braconnage dans le parc national de Zakouma et dans les réserves de Barh Aouk, où une dizaine de girafes ont été tuées. Cette situation a profondément choqué les associations de protection de l’environnement. En début février, le bilan intermédiaire de l’opération a fait état de 13 présumés braconniers arrêtés et d’une trentaine d’armes saisies, selon le ministre de l’Environnement, Hassan Bakhit Djamous.
CA/te/Sf/APA