Le Tour du Rwanda 2024 qui s’est élancé le 18 février s’achève ce 25 courant.
Le Bureau d’enquête du Rwanda (RIB, sigle anglais) a ouvert une enquête sur des cas présumés d’inconduite sexuelle lors de la compétition cycliste internationale du Tour du Rwanda en cours, avec une exploitation systémique des hôtesses.
Le porte-parole du RIB, le Dr Thierry Murangira, a déclaré que les cas présumés de conduite sexuelle répréhensible au Tour du Rwanda faisaient l’objet d’une enquête afin de trouver une solution appropriée.
Chaque année, des centaines de cyclistes venus du monde entier prennent la route pour le Tour du Rwanda, parcourant les routes à flanc de colline et les vallées du pays sous les acclamations de spectateurs enthousiastes.
Dans la plupart des cas, les entreprises privées qui font la publicité de leurs marques respectives doivent embaucher de jeunes femmes que se joignent au peloton pour promouvoir certains produits le long de la compétition.
En début de semaine, les médias locaux du Rwanda ont fait état d’un nombre croissant de cas impliquant des responsables d’entreprises qui conditionnent l’embauche d’hôtesses en échange de faveurs sexuelles, connues sous le nom de harcèlement sexuel « quid-pro-quo », lors du Tour du Rwanda.
« L’affaire fait actuellement l’objet d’une enquête », a annoncé Dr Murangira au sujet de la sextorsion présumée lors de la compétition cycliste.
CU/abj/fss/te/APA