Les Championnats du monde d’athlétisme en salle à Nanjing, clôturés le 23 mars 2025, ont été marqués par une performance exceptionnelle des athlètes africains, qui ont remporté 8 médailles, dont trois titres mondiaux.
L’édition 2025 des Championnats du monde d’athlétisme a mis en évidence une nouvelle fois la suprématie africaine, particulièrement en demi-fond et sur les sprints courts. Les athlètes du continent ont marqué l’histoire avec des performances impressionnantes.
L’Éthiopienne Gudaf Tsegay a signé une victoire éclatante sur 1 500 m, avec un temps record de 3 min 54 s 86, établissant ainsi la quatrième meilleure performance de tous les temps sur la distance. Sa compatriote Freweyni Hailu a également remporté l’or du 3 000 m en 8 min 37 s 21, ajoutant à son palmarès plusieurs médailles mondiales sur d’autres distances. Diribe Welteji, également éthiopienne, a complété le podium en décrochant l’argent avec un chrono de 3 min 59 s 30. Chez les hommes, Berihu Aregawi a offert à l’Éthiopie une médaille d’argent en 3 000 m après avoir mené une grande partie de la course.
En sprint, l’Afrique du Sud a marqué les esprits grâce à Prudence Sekgodiso, qui a remporté l’or sur 800 m féminin avec un record national en salle de 1 min 58 s 40. L’Éthiopienne Nigist Getachew a pris la deuxième place avec un temps de 1 min 59 s 63.
Akani Simbine a, pour sa part, décroché sa première médaille mondiale en terminant troisième du 60 m en 6 s 54. Enfin, le Burkinabé Hugues Fabrice Zango, champion du monde en 2024, a ajouté une médaille de bronze à son palmarès lors de sa dernière compétition en salle.
Ces résultats témoignent une fois de plus de la puissance de l’Afrique dans le domaine de l’athlétisme mondial, que ce soit en demi-fond, en sprint ou en saut.
Le Kenya passe à côté de ses ambitions
Les Championnats du monde d’athlétisme en salle 2025, organisés à Nanjing, ont vu une forte participation des athlètes africains, mais une absence notable sur le podium : le Kenya, nation historiquement dominante sur les épreuves de demi-fond, est reparti sans médaille.
Malgré de grandes attentes placées sur les athlètes kényans spécialisés dans le 1500 m et le 3000 m, aucun d’eux n’a réussi à se hisser sur le podium. L’absence de leurs figures emblématiques et la concurrence accrue, notamment de la part des Éthiopiens, ont pesé sur leurs performances. Gudaf Tsegay, Freweyni Hailu et Berihu Aregawi ont notamment surclassé les athlètes kényans dans les épreuves où le Kenya espérait briller.
La domination kényane sur le demi-fond et le fond reste incontestable, mais ces Championnats en salle rappellent que la concurrence s’intensifie, et que la bataille pour les podiums devient de plus en plus féroce.
Les Championnats du monde d’athlétisme en salle 2025 ont eu lieu à Nanjing, en Chine, du 21 au 23 mars.
SS/te/Sf/APA