Un mois après le déclenchement du conflit soudanais. Les combats font toujours rage et le bilan est très lourd. Plus de 750 morts, 5.000 blessés et plus de 900.000 déplacés et réfugiés.
Les forces armées soudanaises ont bombardé un hôpital dans le quartier du Nil oriental à Khartoum et des zones peuplées de civils, déclenchant ainsi des réactions mitigées et choqué la population locale et la communauté internationale.
Selon un communiqué publié par le porte-parole officiel des Forces de soutien rapide, le bombardement aérien a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les civils désarmés, outre la destruction d’une grande partie de l’hôpital.
Cette agression constitue une violation flagrante du droit international, qui interdit expressément de prendre pour cible des civils et des établissements de santé lors de conflits armés. Par conséquent, une enquête internationale doit être diligentée pour dévoiler la vérité et punir les auteurs de cet acte d’agression.
Cependant, le bombardement aérien soulève non seulement des inquiétudes quant aux violations flagrantes du droit humanitaire, mais entraine également la destruction des infrastructures vitales du pays.
La destruction de l’hôpital du Nil oriental aura certes des conséquences sur le système sanitaire et les offres de soins dans la région.
HA/APA