Une église à Omdurman a été bombardée par les forces armées soudanaises en violation du droit international humanitaire qui interdit de commettre tout acte d’hostilité dirigé contre les lieux de culte.
L’église Sainte-Marie et Saint-Georges d’Omdurman a été la cible de violents bombardements de la part des forces armées soudanaises et des groupes armés qui leur sont affiliés.
Les avions militaires ont également attaqué des zones peuplées à Omdurman, au sud de Khartoum et à Bahri, tuant et blessant des dizaines de citoyens innocents, dont des enfants.
Un communiqué publié par le porte-parole officiel des Forces de soutien rapide (FSR) a regretté l’incident qui a fait plusieurs blessés graves blessures, parmi les fidèles, appelant à ouvrir une enquête indépendante sur cet incident regrettable et les violations qui ont eu lieu dernièrement.
Il a affirmé que les Forces de soutien rapide (FSR) sont prêtes à assumer toute responsabilité au cas où cela serait prouvé contre tout membre des FSR.
La même source ajoute que ce qui s’est passé visait tout simplement les Forces de soutien rapide, qui comprend parmi leurs membres plusieurs personnes de confession chrétienne, soulignant cette opération est une tentative des forces armées soudanaises de dissimuler leur l’échec sur le terrain et d’élargir le cercle de la guerre.
Cet incident de l’église a coïncidé avec des liquidations ethniques visant à détruire le tissu social, notamment l’assassinat du directeur de l’information et des relations publiques de la Fédération de football, Amir Hasballah.
Toujours selon le communiqué, les avions des forces armées soudanaises avaient mené des attaques aériennes contre de nombreuses zones de la wilaya de Khartoum, notamment la destruction de la station satellite d’Abi Haraz à Jabal Al-Aouliyaa.
HA/APA