Les quotidiens sénégalais reçus ce vendredi à APA traitent du lancement des assises des médias et de la constitution de l’Etat en partie civile dans l’affaire Ousmane Sonko et Juan Branco.
« Assises nationales des médias-La presse diagnostique ses maux », titre L’As. Le journal explique que lancées hier sur l’initiative de la Coordination des associations de presse (CAP), les assises nationales de la presse sont une occasion pour les professionnels des médias de passer au crible les difficultés du secteur.
« Trois mois d’introspection qui permettront aux acteurs de se pencher sur l’état de la presse en 2023 et de dégager des pistes de solutions », poursuit L’As, là où le quotidien national Le Soleil note que « la presse ose l’exorcisme » mais son « modèle économique (est remis) en question ».
« Assises des médias-La presse se penche sur son devenir », renchérit L’Observateur, soulignant que la cérémonie de lancement a été l’occasion pour les acteurs des médias de lister les maux du secteur et de décliner leurs ambitions, mais aussi pour le ministère de tutelle de dire ses vérités.
Dans ce quotidien, le ministre Moussa Bocar Thiam soutient : « Il y a des personnes qui n’ont pas leur place, aujourd’hui, dans la profession. C’est une réalité ».
De son côté, Walf Quotidien précise que les assises des médias vont se dérouler sur « trois mois pour mettre de l’ordre dans la presse ».
« Lancement des assises nationales des médias-Les journalistes invités à faire preuve de responsabilité », écrit Sud Quotidien.
Le Soleil revient sur la conférence de presse hier des avocats de l’Etat dans le dossier Ousmane Sonko-Juan Branco et fait savoir que « l’Etat est partie civile ».
Selon le journal, depuis le 7 août 2023, l’Agent judiciaire de l’Etat a saisi les juges d’instruction chargés des affaires Ousmane Sonko et Juan Branco pour se constituer partie civile. L’opposant sénégalais, chef du parti Pastef dissout par les autorités sénégalaises, est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation dont appel à l’insurrection et envoyé en prison depuis le 31 juillet.
« Justice-L’Etat cible à nouveau Sonko. Les avocats annoncent une demande de réparation des dommages et préjudices », rapporte L’Observateur dans sa manchette.
Traitant du même dossier, Walf Quotidien fait état d’une « lourde charge des avocats de l’Etat contre Sonko », faisant dire à L’As que « l’Etat réclame des comptes à Sonko » après les saccages et pillages des biens publics lors de manifestations auxquelles il appelait.
Ce trafic de faux billets fait la Une de L’Observateur qui révèle « toute l’enquête sur les deux agents du GIGN » impliqués. Selon nos confrères, les choses se compliquent davantage pour les deux agents du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et leur complice.
« Face aux enquêteurs, les trois hommes, poursuivis pour trafic et blanchiment de capitaux d’une valeur de 2 milliards F Cfa, se sont livrés à des déclarations renversantes. S’accusant mutuellement, les deux éléments du GIGN nient en bloc toute implication dans cette affaire de faux billets de banque. Mais au cours de leur audition, ils peinent à justifier certains éléments clés du dossier qui les enfoncent », explique L’Obs.
TE/ac/APA