Des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), le principal syndicat estudiantin, ont été mis aux arrêts après la mort de l’étudiant Aubin Mars Agui Deagoué.
Foncièrement attaché à la non-violence, le PDCI « s’attriste et condamne de tels odieux agissements, estime que rien ne peut justifier la suppression de la vie d’une personne qu’elle que soit la raison évoquée », affirme son porte-parole, Soumaila Bredoumy, dans une note.
Pour le PDCI, « les attitudes et les comportements violents dans la gestion des affaires politiques et syndicales au niveau des instances dirigées par les adultes impactent les jeunes générations ». Ce qui appelle à « gérer la cité autrement que par la violence ».
L’ex-part unique, « le PDCI-RDA, demande au gouvernement de saisir les instances judiciaires pour que toute la lumière soit faite sur ce drame et que force reste à la loi », poursuit le texte, signé du porte-parole du parti, le député Soumaila Bredoumy.
« Ce drame rappelle à nos souvenirs celui de Thierry Zébié et d’autres encore dont les vies ont été arrachées par la violence au cours de notre histoire récente. C’est pourquoi le PDCI a toujours appelé les Ivoiriens à la paix, à la tolérance et à la résolution de tous les différends par le dialogue », note M. Bredoumy.
Dans la nuit du 29 septembre 2024, Aubin Mars Agui Deagoué alias « Général sorcier », 49 ans, étudiant en Master 2 option Anglais, et membre de la FESCI, a été tué et déposé au CHU de Cocody, avec « des traces de violences physiques ».
Une note du procureur de la République ressort, à la suite d’une enquête, que « ce dernier serait le principal opposant au secrétaire général de la FESCI, Kambou Sié, interpellé par la gendarmerie et mis à la disposition de la section recherches d’Abidjan ».
Le procureur de la République de Côte d’Ivoire assure que « toute la lumière sera faite sur ces faits d’une particulière gravité et que les auteurs et complices de cet homicide seront recherchés, interpellés et déférés à son parquet ».
AP/APA