Un site unique de 15 hectares aménagés, servira désormais de parc à bétail, dans le District autonome d’Abidjan.
« Depuis ce dimanche 2 juin 2024, le parc à bétail de l’abattoir de Port-Bouët a été effectivement délocalisé, à l’instar de l’ensemble des parcs à bétail des autres communes du District, sur le site de l’ancienne casse d’Adjamé », indique une note du District d’Abidjan.
Cette note officielle renseigne que « pour tout achat de bovins et de caprins, sur le territoire du District autonome d’Abidjan, les populations sont invitées à se rendre sur ce nouveau site, désormais le seul, dédié au parcage et à la vente de bétail ».
A l’approche de la fête de Tabaski, le District autonome d’Abidjan rassure que toutes les mesures ont été prises pour garantir la sécurité des personnes, des biens et des transactions, avant, pendant et après la fête de l’Aïd El Kébir.
Toutefois, le District d’Abidjan précise que « le centre commercial et la salle d’abattages à l’abattoir de Port-Bouët restent opérationnels à leur emplacement actuel et feront très prochainement l’objet d’une opération d’assainissement ».
Des heurts ont éclaté, le samedi 1er juin 2024, à l’abattoir de Port-Bouët, le plus grand du pays, où selon le District, des « réfractaires » à la délocalisation du parc à bétail, ont pris à partie des agents du District et des fonctionnaires de la police.
Le District rappelle avoir, après concertation avec les acteurs de la filière bétail le 18 mars 2024, entrepris la délocalisation du parc à bétail à la casse d’Adjamé (Nord d’Abidjan), dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain, et en vue d’assurer une plus grande fluidité routière sur la voie menant à Grand-Bassam.
Pour le District, l’occupation anarchique de la chaussée, déjà rétrécie consécutivement aux travaux d’aménagement du carrefour Akwaba, génère d’énormes nuisances pour les voyageurs devant rallier l’aéroport d’Abidjan, ainsi que pour les travailleurs obligés d’emprunter le carrefour en travaux.
Le bilan des violences perpétrées ce samedi 1er juin 2024 fait état, selon le District d’Abidjan, « d’une quinzaine de blessés, de deux véhicules 4×4 cambriolés et incendiés, de deux porte-chars incendiés, de deux pelles mécaniques incendiées et d’un bus de la Sotra saccagé ».
AP/APA