Les concertations pour les réformes socio-politiques et économiques, débutées en juin dernier à l’intérieur du pays, ont abouti sur plus d’une vingtaine de propositions.
Les Forces vives des 13 régions du pays ont demandé aux membres de l’Assemblée législative de Transition (ALT), d’adopter une loi interdisant et pénalisant l’homosexualité dans le pays au Burkina Faso.
Elles ont suggéré de lutter contre les déviances sexuelles, dissuader et prévenir la propagation de ces « phénomènes contraires aux mœurs, aux réalités religieuses et traditionnelles de la société burkinabè ».
A l’étape actuelle, le mariage entre deux personnes de même sexe n’est pas autorisé au Burkina Faso, mais la pratique de l’homosexualité n’est pas clairement interdite. Mais le pays ne dispose pas non plus de lois accordant des droits spécifiques aux homosexuels.
Toutefois, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a annoncé dans un communiqué, avoir adopté le 24 août, une décision qui interdit de diffusion les chaînes de télévision qui font la promotion de l’homosexualité.
L’instance de régulation des médias a expliqué que « la mesure est motivée par la recrudescence de programmes audiovisuels accessibles aux mineurs et qui exposent des scènes d’homosexualité ou en font la promotion.»
SD/ac/APA