Selon les informations recueillies vendredi, Makaziwe Mandela a remporté une bataille juridique de deux ans contre l’Agence sud-africaine des ressources patrimoniales (SAHRA), qui tentait de l’empêcher de vendre les biens de l’icône.
La SAHRA a fait valoir que 29 des objets appartenant à Mandela faisaient partie du patrimoine et a demandé à la Haute Cour de Gauteng, à Pretoria, d’ordonner à Makaziwe de les restituer à l’Afrique du Sud.
La Cour a toutefois rejeté la demande de la SAHRA, estimant qu’il y avait peu de preuves à l’appui de l’affirmation selon laquelle les objets étaient des objets du patrimoine.
Selon les rapports, la vente aux enchères, qui devait initialement avoir lieu à New York aux Etats-Unis le 28 janvier 2022 et qui avait été bloquée par le recours en justice, se tiendra désormais le mois prochain dans la même ville américaine.
La société de vente aux enchères Guernsey’s, basée à New York, a fixé au 22 février la date de la vente des 70 objets appartenant à Mandela.
Il s’agit notamment de la carte d’identité de Mandela délivrée en 1993, de lettres de prison, de sa canne, de dessins qu’il a réalisés en prison, d’un cadeau de l’ancien président américain Barack Obama et de son épouse Michelle, ainsi que de nombreux autres cadeaux qu’il a reçus lorsqu’il était en fonction.
La société a déclaré que l’argent de la vente aux enchères serait utilisé pour construire un jardin commémoratif sur la tombe de Mandela à Qunu, dans le sud-est de l’Afrique du Sud.
NM/jn/fss/te/APA