Le Maroc a adopté une approche innovante du contrat social.
À Genève, lors de la 112e session de la Conférence internationale du travail, Younes Sekkouri, ministre marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a souligné que le Royaume a mis en œuvre une nouvelle vision de l’État social, alignée sur une volonté royale qui réinvente le contrat social par des programmes publics modernes et immédiatement bénéfiques aux citoyens.
Le ministre a également mentionné que depuis 2022, le gouvernement a travaillé à élaborer un nouveau concept de dialogue social, avec l’institutionnalisation de ce dialogue comme preuve de son succès. Pour assurer la crédibilité du dialogue social à court terme, des mesures telles que l’augmentation des salaires pour 2,4 millions de travailleurs et la réorganisation fiscale ont été prises pour alléger la charge sur la classe moyenne.
Sous l’égide du Roi Mohammed VI, un programme social a été initié pour 12 millions de personnes vulnérables, grâce à un registre unique facilitant une intervention efficace. De plus, un programme de protection sociale à grande échelle a vu son nombre de bénéficiaires passer de 1,2 million à plus de 22 millions.
Ces initiatives s’inscrivent dans la politique de stabilité des prix par le mécanisme de compensation. Le budget de l’État a déboursé plus de 10 milliards de dirhams pour ces programmes et projets. Le gouvernement marocain appelle à la communauté internationale à explorer de nouvelles méthodes de financement du contrat social par des partenariats innovants.
La session actuelle rassemble les représentants des trois parties au travail (gouvernements, travailleurs et employeurs) de 187 pays et aborde des sujets tels que la protection contre les risques biologiques et les droits fondamentaux au travail. Un débat général sur le travail décent et l’économie du soin est également prévu.
MN/te/APA