Le projet des agropoles vise à renforcer la valeur ajoutée des produits agricoles et à réduire la dépendance aux importations des produits agroalimentaires à travers une industrialisation durable et inclusive.
Le gouvernement a lancé le processus de mise en place de cinq agropoles. Celui du centre du pays couvre les régions de Kaolack, Kaffrine, Fatick et de Diourbel. Il bénéficie déjà d’un appui de l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), l’Agence Belge de Développement (ENABEL) et la Banque Africaine de Développement (BAD). Mais Bruxelles a promis, ce jeudi à Dakar, d’accentuer son soutien à l’agropole centre.
« En Belgique, le secteur de l’agroalimentaire est extrêmement important. C’est pourquoi, nous soutiendrons davantage l’agropole centre », a promis Willy Borsus, Vice-président de Wallonie-Bruxelles et ministre de l’Agriculture.
En mission économique au Sénégal (22-25 mai) dirigée par la Princesse Astrid de Belgique, M. Borsus s’exprimait lors d’une journée dédiée à l’agropole centre sur le thème : « Opportunité d’affaires et de partenariats dans le secteur agro-industriel du Sénégal ».
« L’agropole centre rassemble tous les objectifs d’émergence du Sénégal. Il permettra la création d’emplois et contribuera à l’autosuffisance alimentaire. L’agropole intègre une dimension de développement durable », a poursuivi Willy Borsus, Vice-président de Wallonie-Bruxelles et ministre de l’Agriculture, appelant les porteurs de projets dudit agropole à la « persévérance pour surmonter les obstacles ».
Il est attendu de l’agropole centre la transformation d’au moins 3,4 millions de tonnes d’arachide, 267.777 tonnes de céréales et 191.564 tonnes de sel produites dans les régions couvertes.
En plus de son impact financier et économique, le projet devrait permettre la création d’un total de 19.200 emplois (dont 60% pour les femmes et 50% pour les jeunes).
TE/APA