Les agences de sécurité du Zimbabwe ont ouvert une enquête sur un incident au cours duquel les pilotes du président Emmerson Mnangagwa auraient été visés la semaine dernière par des lasers au sol alors que l’avion se rapprochait de l’aéroport principal de Harare.
Selon les informations recueillies par APA, ce jeudi, le gouvernement a lancé une enquête sur l’incident qui s’est produit à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe, le 12 juillet, alors que M. Mnangagwa revenait d’une visite au Mozambique voisin.
L’incident s’est produit peu avant 19 heures (17 heures GMT) lorsque les pilotes d’Air Zimbabwe ont déclaré avoir été aveuglés par des lumières ressemblant à des lasers lors de l’approche de l’aéroport.
Le porte-parole de la présidence, George Charamba, a confirmé l’incident à ZimLive, mais a refusé de donner plus de détails, affirmant que cela « compromettrait les enquêtes en cours ».
« Je ne peux que confirmer l’incident qui a affecté ou menacé de nombreux autres aéroports, en particulier Gatwick en Angleterre. Ce méfait doit être étouffé dans l’œuf », a-t-il déclaré.
Les enquêtes impliquent l’autorité de l’aviation civile du Zimbabwe, l’armée de l’air du Zimbabwe, la police et les services de renseignement.
L’utilisation d’un laser en direction d’un avion en phase d’atterrissage ou de décollage, connue sous le nom de « laser strike », est très répandue en Europe et aux Etats-Unis.
Les lasers de forte puissance peuvent interférer avec les pilotes, les distraire, les désorienter ou même les aveugler temporairement pendant les phases critiques du vol.
JN/fss/te/Sf/APA