Plusieurs individus liés à l’incident de dimanche dernier, selon les autorités, ont été interpellés.
Les membres d’un groupe armé accusé d’avoir attaqué une caserne et la prison principale de Freetown sont toujours en fuite et recherchés par les forces de sécurité du pays, a appris APA mercredi.
Les Sierra-Léonais se sont réveillés aux premières heures de dimanche dernier sous des tirs nourris lorsque des soldats rebelles ont pris pour cible les casernes de Wilberforce et les prisons de Pademba Road, dérobant des armes et des munitions et libérant des détenus.
Lorsqu’ils ont été repoussés par les troupes régulières, 21 personnes, dont 13 soldats du gouvernement, ont été tuées dans cette tentative apparente de prendre le pouvoir au président Julius Maada Bio, réélu pour un second mandat en juin dernier.
Plusieurs arrestations ont eu lieu depuis l’incident.
Une liste de suspects recherchés a été publiée par le gouvernement, qui promet une récompense pour toute information sur les assaillants toujours en fuite.
La Sierra Leone a connu une guerre civile brutale de 11 ans qui s’est terminée en 2002.
L’année dernière, des dizaines de personnes ont été tuées lors d’affrontements entre les forces gouvernementales et les manifestants qui réclamaient la démission de M. Bio en raison de la crise économique et du coût de la vie dans le pays.
WN/as/lb/ac/APA