À la tête d’une importante délégation, le numéro deux du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) s’est rendue ce mercredi 2 août à Bamako pour rencontrer les autorités maliennes.
Le général Salifou Modi, ancien patron de l’armée nigérienne, a été aperçu mercredi matin sur le tarmac de l’aéroport de Niamey.
Le numéro deux du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), la junte au pouvoir au Niger depuis le mercredi 26 juillet suite à un coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum, démocratiquement élu en avril 2021, était en partance pour le Mali.
Il était accompagné de quelques responsables du CNSP, comme le colonel Ahmad Sidian, haut commandant en second de la garde nationale nigérienne.
Pour le moment, les motifs de ce déplacement, premier du genre d’un haut responsable du CNSP à l’extérieur, ne sont pas connus. Mais il intervient quarante-huit heures après le soutien du Mali et du Burkina aux nouveaux maitres de Niamey.
Bamako et Ouagadougou qui ont condamné les sanctions économiques et financières infligées, dimanche 30 juillet, par l’instance suprême de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest au Niger, ont mis en garde l’organisation régionale contre tout emploi de la force pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président démocratiquement élu.
Les juntes malienne et burkinabè avertissent que toute intervention militaire « s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina et le Mali » et entrainerait leur retrait de l’institution régionale.
Après Bamako, le général Modi est attendu à Ouagadougou où il devrait s’entretenir avec le jeune capitaine, Ibrahim Traoré qui a été le premier chef d’Etat ouest-africain à appeler à soutenir les putschistes nigériens.
AC/APA