Le Niger, le Mali et le Burkina ont créé l’Alliance des États du Sahel pour lutter contre le terrorisme dans la zone des trois frontières.
Au Niger, l’armée a fait l’objet d’une nouvelle attaque jihadiste dans le sud-ouest, dans la région de Tillabéry. « Ce jour, jeudi 28 septembre 2023, « une unité de l’opération ALMAHAOU, en mission de sécurisation à Kandadji, a été violemment attaquée par plusieurs centaines de terroristes aux guidons de leurs motos », a indiqué le général Salifou Mody, ministre de la Défense du gouvernement de transition installé par le Conseil national pour la défense de la patrie (CNSP) au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet contre Mohamed Bazoum.
Selon le communiqué du ministre de la Défense, le raid jihadiste a fait 12 morts parmi les militaires dont cinq dans un accident survenu au cours de la riposte de l’armée. Sept soldats blessés ont été évacués au Centre hospitalier des Armées, poursuit le document reçu a APA.
Dans cette attaque qui n’est pas encore revendiquée, l’armee nigériennes a également perdu quatre véhicule, mais affirme avoir neutralisé une « centaine de terroristes » et « détruit leurs motos et armement dans la zone de Tijiane » à 20 kilomètres, au nord est d’Ayorou, toujours dansa région de Tillabéry.
Depuis l’arrivée du CNSP au pouvoir, plusieurs attaques menées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique dans la zone des trois frontières, ont fait plusieurs victimes militaires.
Pour lutter contre le terrorisme dans cette région devenue ces dernières années l’épicentre de l’insurrection jihadiste en Afrique de l’Ouest, les présidents des transitions nigérienne, malienne et burkinabè ont signé la charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel.
Cette nouvelle institution a aussi pour objectif de défendre les trois pays membres contre toutes agressions extérieures. Elle a été créée dans un contexte de bras de fer entre le Niger et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Afrique qui n’exclue pas l’emploi de la force pour rétablir l’ordre constitutionnel à Niamey.
AC/APA