Le gouvernement burkinabè mise près de trois de milliards de FCFA pour capturer et ou neutraliser des chefs jihadistes recherchés, selon une liste rendue publique jeudi soir par le ministère en charge de la Sécurité.
Il offre entre 100 à 180 millions de fcfa par tête pour 20 jihadistes recherchés.
Ces « individus sont activement recherchés pour participation ou complicité dans la planification ou la conduite d’actes terroristes », a expliqué le gouvernement.
Le gouvernement a plusieurs fois rendu public des photos de présumés terroristes ou complices. Mais c’est la première fois qu’il met à prix la tête de militants jihadistes.
Parmi les jihadistes activement recherchés, figurent d’influents membres de la branche sahélienne du Groupe État islamique à l’image du Nigérien Moussa Moumouni. Les autorités burkinabè offrent jusqu’à 150 millions de francs pour toute information menant à sa capture ou neutralisation.
Le pays fait face, depuis huit ans, à des groupes armés djihadistes, auteurs d’exactions contre les populations. Cette insurrection armée est à l’origine d’une instabilité institutionnelle dans le pays. En 2022, deux coups d’Etat sont survenus dans un intervalle de huit mois, tous deux ayant été provoqués par la dégradation de la situation sécuritaire.
DS/ac/APA