Pour mieux assurer la sécurité des populations, le chef du gouvernement burkinabé a adressé une requête à l’ambassadrice des États-Unies, Joann Lockard.
Le Premier ministre, Apollinaire Kyelem de Tambèla a exprimé le souhait du Burkina Faso de bénéficier d’un appui en armes des Etats-Unis, au cours d’une audience, lundi à Ouagadougou, avec l’ambassadrice, Joann Lockard.
« Ceux qui attaquent le Burkina Faso viennent avec des armes, et les militaires doivent aussi avoir des armes pour riposter », a indiqué le chef du gouvernement de Transition.
Pour lui, il est essentiel de contenir les attaques armées pour permettre aux citoyens de vivre en sécurité, condition préalable à toute action humanitaire et de développement.
C’est pourquoi, il a plaidé auprès de l’ambassadrice Lockard pour qu’elle contribue à lever les obstacles pour permettre au Burkina Faso de s’armer, au moment où des licences américaines bloquent la livraison d’appareils de guerre commandés au Brésil.
« Si ces appareils étaient utilisables, nous aurions pu sauver des vies. C’est dans les difficultés qu’on reconnaît les vrais amis », a-t-il souligné.
En réponse, la diplomate a affirmé que l’aide américaine actuelle à la Transition s’élève à 16 millions de dollars pour les Forces de défense et de sécurité, ainsi que pour la construction de dispensaires et d’écoles, et pour les actions humanitaires.
Toutefois, elle a réaffirmé l’engagement de son pays à rester aux côtés du Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et dans les efforts de développement.
« Nous voulons la même chose que vous : un Burkina Faso fort, indépendant et stable. C’est notre but et nous partageons la même vision pour ce pays », a-t-elle conclu.
DS/te/Sf/APA