Le gouvernement éthiopien et le Front de Libération du peuple du Tigré (TPLF) ont signé un accord de cessation des hostilités dans le nord.
Le ministère éthiopien de la Justice a annoncé jeudi l’abandon des poursuites contre les militaires et les civils membres du Front rebelle de libération du peuple du Tigré (TPLF) qui étaient accusés de divers délits criminels.
Dans une déclaration, le ministère a indiqué que la décision s’appuyait sur l’accord de cessation permanente des hostilités signé entre le gouvernement fédéral et le TPLF pour mettre fin aux poursuites pénales en cours.
« Conformément à l’accord de paix signé entre le gouvernement fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et compte tenu des expériences internationales, il a été convenu que les crimes liés au conflit devraient être traités dans le cadre de la justice transitionnelle », a expliqué le ministère jeudi dans un communiqué.
Par conséquent, il a été jugé nécessaire d’abandonner les charges contre les dirigeants civils et militaires du TPLF qui étaient accusés de crimes présumés, a précisé le ministère, ajoutant que leurs cas seraient traités dans le cadre d’une justice transitoire.
Selon le ministère de la Justice, les procédures judiciaires ont été abandonnées conformément à l’article 6 (3) de la proclamation 943/2008, a déclaré le ministère.
L’abandon des poursuites pénales à l’encontre des responsables du TPLF, détenus depuis janvier 2021, est intervenu après le retrait du groupe rebelle de la liste noire du terrorisme.
Le gouvernement fédéral et le TPLF ont signé un accord de cessation des hostilités en novembre dernier, mettant fin à un conflit de deux ans dans le nord.
MG/abj/fss/ac/APA