L’opposant Julius Malema a appelé le gouvernement à retirer les troupes sud-africaines déployées en RDC.
Deux Casques bleus sud-africains ont été tués et trois autres blessés lors d’une attaque perpétrée par des rebelles contre leur base militaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a confirmé la Force de défense sud-africaine (SANDF), dans un communiqué officiel.
Cette attaque survenue dans la région est le dernier épisode d’une série d’incidents violents dans cette partie troublée de la RDC, où les forces gouvernementales luttent contre plusieurs groupes rebelles actifs.
Le président Cyril Ramaphosa a autorisé le déploiement de 2 900 membres de la SANDF dans le cadre de l’engagement international de l’Afrique du Sud envers la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADCMI). Ces troupes sont envoyées pour soutenir la RDC dans sa lutte contre les rebelles du M23, un groupe armé qui opère dans la région.
La mission de la SADCMI a pris le relais d’une mission de maintien de la paix des Nations unies qui était présente dans l’est de la RDC depuis deux décennies.
La RDC est membre de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui regroupe 16 pays et qui s’efforce de promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique dans la région.
Suite à cette attaque tragique, lors d’un briefing avec les journalistes jeudi, le chef des Combattants de la liberté économique, Julius Malema, a appelé le gouvernement à retirer les troupes sud-africaines déployées en RDC dans le cadre de la nouvelle mission de maintien de la paix.
Malema a exprimé son opinion selon laquelle les soldats sud-africains devraient être retirés de la RDC de manière immédiate, affirmant que leur mission était actuellement « inefficace » tant que les soldats ne seraient pas « adéquatement formés et préparés » pour faire face aux défis sur le terrain.
NM/jn/lb/ac/APA