Le conflit soudanais a débuté en avril 2023 entre l’armée au pouvoir dans le pays et les forces paramilitaires.
Alors le jeûne musulman a déjà commencé dans certains pays, le président de la Commission de l’Union africaine (UA) espère qu’il poussera les parties belligérantes au Soudan à opter pour un cessez-le-feu.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, appelle les parties en conflit à observer un cessez-le-feu total durant le mois sacré du Ramadan, indique un communiqué publié ce week-end.
Faki souligne qu’un tel cessez-le-feu pendant pourrait faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils dans le besoin dans l’ensemble du pays déchiré par le conflit.
Il exhorte également les parties belligérantes à assumer leurs responsabilités afin d’éviter que le peuple soudanais et les États voisins ne soient victimes d’un grave risque de famine et d’autres catastrophes humanitaires.
Des affrontements meurtriers opposent les forces armées soudanaises aux forces paramilitaires de soutien rapide au Soudan depuis le mois d’avril de l’année dernière.
Avec la poursuite des combats dans différentes régions du pays, le Soudan connaît aujourd’hui la plus grande crise de déplacement interne au monde, avec 6,3 millions de personnes cherchant à se mettre à l’abri à l’intérieur du pays depuis le début du conflit.
Selon les Nations unies, 1,7 million de personnes ont également fui vers les pays voisins.
Le 7 mars dernier, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé à la cessation des hostilités au Soudan pendant le mois sacré du Ramadan.
« Une cessation des hostilités pendant le Ramadan peut aider à endiguer la souffrance et ouvrir la voie à une paix durable. N’épargnons aucun effort pour soutenir le peuple soudanais dans ses aspirations légitimes à un avenir pacifique et sûr », a déclaré António Guterres.
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