Depuis 2025, le pays est confronté à une crise sécuritaire sans précèdent, causant des milliers de victimes et plus de deux millions de déplacés.
L’armée burkinabè a annoncé avoir neutralisé un cadre important du groupe terroriste État islamique Sahel (anciennement État islamique au Grand Sahara, EIGS).
Harouna Oulel alias Abdel-Malick, numéro 2 de l’EIS dans le pays, a été tué, dimanche dernier dans la zone de Markoye, région du Sahel, dans des frappes de la flotte aérienne, rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Des sources sécuritaires jointes par APA ont confirmé l’information, expliquant qu’Abdel-Malick a quitté la zone des trois frontières à destination de Markoye, à bord d’un pick-up rempli de munitions et escorté par des combattants terroristes à motocyclettes, lorsque son convoi a été bombardé par l’armée de l’air.
Natif du village de Boula, commune de Déou, Harouna Oulel a rejoint l’EIS et a très vite acquis le statut de combattant aguerri et de meneur d’hommes, selon l’AIB.
Spécialisé dans les attaques de convois militaires, les enlèvements, Harouna Oulel a pris part depuis 2019, à la majeure partie des attaques principalement contre les soldats. Il formait aussi les nouvelles recrues.
En juin 2023, sa tête était mise à prix pour 150 millions F Cfa. Il figure sur une liste de 20 « individus activement recherchés pour participation ou complicité dans la planification ou la conduite d’actes terroristes », selon le gouvernement.
DS/te/APA