Les autorités militaires de la transition ont plusieurs fois dénoncé des tentatives de déstabilisation.
Le chef de l’Etat a promis, mercredi, de mener la Transition burkinabè à son terme, au lendemain de manifestations de soutien, des suites de rumeurs de tentative de coup d’Etat contre son régime.
« Je rassure de ma détermination à conduire la Transition à bon port en dépit de l’adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée », a promis le capitaine Ibrahim Traoré sur sa page X (anciennement Twitter).
Il a affirmé que sa conviction « se forge à chaque pas franchi dans la reconquête » du territoire national.
La semaine dernière, le gouvernement a annoncé que près de 200.000 personnes déplacées du fait des attaques terroristes ont pu rejoindre leurs localités d’origine, suite à des opérations de sécurisation du pays.
« Ensemble, nous nous sommes engagés pour la libération de notre pays », a réaffirmé le capitaine Traoré.
« Merci à l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne, gage d’une réussite collective », a-t-il ajouté.
Plusieurs manifestants ont envahi le rond-point des Nations unies, hier mardi, peu après 20h, suite à des rumeurs de tentative de putsch contre le capitaine Ibrahim Traoré.
Les informations faisant cas de tentative de déstabilisation sont régulièrement diffusées par les autorités militaires et leurs soutiens. Le 08 septembre dernier, le Procureur militaire avait indiqué que des soldats avaient été arrêtés pour avoir tenté de déstabiliser le régime en place.
En fin août, le ministre de la Sécurité avait alerté sur la présence « d’étrangers » au Burkina en vue de « déstabiliser la Transition en cours et de semer le chaos », avec des « complices nationaux ».
SD/te/APA