Les « tirs nourris » entendus, lundi nuit, à Ouagadougou, étaient des sommations contre « présence suspecte » et un « conducteur » égaré dans les environs de la base aérienne, a expliqué l’armée, mardi en fin de soirée.
Des tirs nourris ont commencé à être entendus vers 00h45 (locales et GMT) au coeur de la capitale burkinabè, avant de cesser environ 40 minutes plus tard, selon des témoins.
« Dans la nuit du 31 juillet au 1er Août 2023, une présence suspecte a été détectée par les éléments de garde aux alentours de l’entrée principale de la base aérienne », peut-on lire dans un communiqué de l’armée, publié mardi soir.
L’état-major a indiqué que les individus ayant refusé de se laisser interpeller, ont été pris en chasse par la garde qui a dû faire usage de ses armes en guise de sommation.
« Malgré tout, les suspects ont refusé d’obtempérer et ont réussi à se fondre dans la nature », a ajouté l’armée qui précise que l’opération de ratissage qui a été menée n’a pas permis de les retrouver.
« Suite aux sommations, le conducteur s’est soumis au contrôle avant de pouvoir reprendre son chemin sans encombre », a rassuré le Chef d’Etat-Major Général des Armées qui a salué« le professionnalisme des éléments de garde » et a appelé « l’ensemble des populations à respecter scrupuleusement les règles en vigueur aux alentours des emprises militaires afin d’éviter des situations malheureuses dans le contexte sécuritaire difficile actuel ».
Mercredi dernier, l’armée a démenti de « fausses informations » faisant état de « mouvements d’humeur dans certaines casernes militaires militaires ».
SD/ac/APA