En fin août, les autorités avaient alerté sur la présence d’individus étrangers ayant pour objectif de « déstabiliser la Transition ».
Des soldats ont été arrêtés pour avoir tenté de déstabiliser le régime en place, a rapporté, vendredi, le procureur militaire.
« Trois (03) militaires (…) ont été interpellés et présentés à un juge d’instruction qui les a mis en examen et placés en détention préventive pour des faits de complot militaire. violation de consignes, complot contre la sureté de l’Etat, association de malfaiteurs et mise en danger de la vie d’autrui », a expliqué le magistrat commandant Alphonse Zorma,.
Il s’agit en l’occurrence de l’Adjudant Windinmalegde Kaboré, du Sergent-Chef Brice Ismaël Ramdé et l’ex-Caporal Sami Dah qui ont « reconnu sans ambages les faits ».
Le procureur militaire qui a affirmé avoir été informé par « dénonciation », a ajouté que les mis en cause devaient « procéder à l’identification de points sensibles et des domiciles dont celui du Président de Transition et de certaines autorités civiles et militaires en vue de déstabiliser la conduite de la Transition ».
Le magistrat a poursuivi, affirmant que « les investigations se poursuivent en vue d’établir toutes les implications éventuelles et d’en tirer toutes les conséquences de droit » et a invité « toute personne disposant d’éléments » à les mettre à la disposition des enquêteurs.
En fin août, le ministre de la Sécurité avait alerté sur la présence « d’étrangers » au Burkina, en vue de « déstabiliser la transition en cours et de semer le chaos », avec des « complices nationaux ».
SD/ac/APA