Entre les mois de février et mai de chaque année le Rwanda reçoit souvent de fortes précipitations.
Des glissements de terrain provoqués par des eaux souterraines à Kamonyi, un district situé à environ une heure de route de Kigali dans le sud du Rwanda, ont détruit tôt jeudi de vastes étendues de terres agricoles, ont informé des responsables administratifs locaux.
Les communautés locales de Nyarubaka, un village montagneux du district de Kamonyi, ont été les plus touchées, avec 3 hectares de cultures détruites.
Le Rwanda subit régulièrement des inondations entre février et mai, le plus souvent dans les régions du centre, du sud et de l’ouest, qui ont tendance à recevoir le plus de précipitations.
Selon les prévisions publiées en début de semaine par le Centre de prévision et d’applications climatiques de l’IGAD (ICPAC), certaines parties de la Grande Corne de l’Afrique devraient connaître des conditions plus humides, notamment le Kenya, la Somalie, le sud de l’Éthiopie, le Soudan du Sud, l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda et le nord-ouest de la Tanzanie.
Les précipitations accrues attendues devraient avoir un impact positif sur l’agriculture, les ressources en eau et les moyens de subsistance en général.
Des précipitations précoces à normales sont attendues dans plusieurs parties de la région. Il s’agit notamment de certaines parties du nord de la Tanzanie, de l’est du Rwanda, du sud et de l’ouest de l’Ouganda, de l’ouest du Kenya, du sud-ouest de la Somalie et de certaines parties du centre-sud de l’Éthiopie.
Conformément aux lignes directrices et aux recommandations de l’Organisation météorologique mondiale, l’ICPAC a adopté une méthode de prévision saisonnière objective pour générer des prévisions climatiques pour la Grande Corne de l’Afrique.
Le Rwanda devrait publier les prévisions saisonnières de mars à mai (MAM) 2024 lors du forum sur les perspectives climatiques (COF) prévu ce vendredi dans la capitale Kigali.
CU/as/lb/te/APA