Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, est actuellement au Japon pour
une visite officielle de cinq jours qui sera axée sur l’exploitation des solides antécédents de collaboration de la Banque avec le pays asiatique afin d’attirer davantage d’investissements en Afrique, selon un communiqué officiel obtenu par APA lundi.
Les relations entre la Banque et le Japon remontent à 1983, lorsque le Japon a rejoint l’institution en tant que l’un de ses principaux membres non régionaux. Depuis lors, le pays a considérablement contribué à l’augmentation générale du capital de la Banque et aux efforts de développement du continent. En janvier 2022, le Japon était
le deuxième plus grand contributeur parmi les actionnaires non régionaux de la Banque africaine de développement.
L’année dernière, lors de la 8ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8), le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, avait déclaré que son gouvernement souhaitait continuer à travailler en tant que « partenaire grandissant avec l’Afrique » et qu’il aiderait à apporter un soutien au développement
et à l’investissement, en mettant l’accent sur les start-ups japonaises et africaines.
Lors de la même TICAD, M. Adesina avait cité plusieurs secteurs du continent à fort potentiel d’investissement mondial : Il s’agit notamment des énergies renouvelables, pour lesquelles l’Afrique dispose d’un potentiel presque illimité en termes de capacité solaire et d’abondantes sources d’énergie hydroélectrique, éolienne et
géothermique. L’Agence internationale pour les énergies renouvelables estime que la capacité du continent en matière d’énergies renouvelables pourrait atteindre 310 gigawatts d’ici à 2030.
En outre, l’agriculture est considérée comme le deuxième plus grand secteur sur le continent, en termes de superficie et de population.
L’Afrique détient 10% de l’eau douce renouvelable de la planète et 65% de ses terres arables non cultivées. On estime que le secteur agroalimentaire africain pourrait devenir une industrie de 1.000 milliards de dollars d’ici 2030 s’il est judicieusement exploité.
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